Bordeaux, première lumière printanière
Par toutatis! Est-ce qu'il pleut autant à Bordeaux qu'à Quimper ? La raison cite les données mesurables, le taux de précipitations, qui corroborent les chiffres de Quimper avec la réalité locale tandis que Bordeaux est relegué à la vingtième position du classement, bien loin de la seconde place de Quimper... Mais on n'est pas ici pour causer "données mesurables". Après La raison, il y a La perception.
Pourquoi tout ce questionnement météorologique ? Parce qu'il pleut de plus en plus, les hivers se raccourcissent, devenant moins froids, pour laisser place à l'humidité qui gagne du terrain d'année en année.
Laissons la discipline aux prévisionnistes et autres climatologues, on se contente d'affirmer la chose dont on est sûre : après un bon trimestre de pluie, les êtres par ici embrassent le retour de la lumière naturelle du soleil comme s'ils n'en avaient jamais eu.
Tel qu'un pelerin muni de son bâton, charger un point and shot Olympus XA2 avec une pellicule économique et expirée, une traversée du coeur historique s'impose pour saisir ces instants vivifiants où les monuments montrent leur plus belles façades et où la vie réinvestit la ville. Jadis Bordeaux était gris et plat, sous le soleil, tels que des acteurs, le duo ombre-lumière redonne à l'architecture du relief.
Capturé avec Olympus XA2 - sur Fuji Superia 400 - Tetenal C41